In Women and Slavery in the French Antilles, 1635–1848, Bernard Moitt argues that gender had a profound effect on the slave plantation system in the French Antilles. He details and analyzes the social condition of enslaved black women in the plantation societies of Martinique, Guadeloupe, Saint-Domingue (now Haiti), and French Guiana from 1635 to the abolition of slavery in the French colonial empire in 1848. Moitt examines the lives of black women in bondage, evaluates the impact that the slave experience had on them, and assesses the ways in which women reacted to and coped with slavery in the French Caribbean for over two centuries.
As males outnumbered females for most of the slavery period and monopolized virtually all of the specialized tasks, the disregard for gender in task allocation meant that females did proportionately more hard labor than did males. In addition to hard work in the fields, women were engaged in gender-specific labor and performed a host of other tasks.
Women resisted slavery in the same ways that men did, as well as in ways that gender and allocation of tasks made possible. Moitt casts slave women in dynamic roles previously ignored by historians, thus bringing them out of the shadows of the plantation world into full view, where they belong.
Bernard Moitt is Assistant Professor in the History Department at Virginia Commonwealth University in Richmond. Previously, he taught at the University of Toronto and at Utica College of Syracuse University. Educated in Antigua (where he was born), Canada, and the United States, he has written on aspects of francophone African and Caribbean history, with particular emphasis on gender and slavery.
Dans Women and Slavery in the French Antilles, 1635-1848, Bernard Moitt soutient que le genre a eu un effet profond sur le système des plantations d’esclaves dans les Antilles françaises. Il détaille et analyse la condition sociale des femmes noires asservies dans les sociétés de plantation de la Martinique, de la Guadeloupe, de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) et de la Guyane française, de 1635 à l’abolition de l’esclavage dans l’empire colonial français en 1848. Moitt examine les vies des femmes noires en servitude, évalue l’impact que l’expérience de l’esclavage a eu sur elles, et évalue les façons dont les femmes ont réagi et fait face à l’esclavage dans les Caraïbes françaises pendant plus de deux siècles.
Comme les hommes étaient plus nombreux que les femmes pendant la majeure partie de la période d’esclavage et qu’ils monopolisaient pratiquement toutes les tâches spécialisées, le fait de ne pas tenir compte du sexe dans l’attribution des tâches signifiait que les femmes effectuaient proportionnellement plus de travaux pénibles que les hommes. En plus du travail acharné dans les champs, les femmes étaient engagées dans des travaux spécifiques à leur genre et effectuaient une multitude d’autres tâches.
Les femmes ont résisté à l’esclavage de la même manière que les hommes, mais aussi par des moyens que le genre et la répartition des tâches rendaient possibles. Moitt place les femmes esclaves dans des rôles dynamiques jusqu’alors ignorés par les historiens, les faisant ainsi sortir de l’ombre du monde des plantations pour les mettre en lumière, là où elles doivent être.
Bernard Moitt est professeur adjoint au département d’histoire de la Virginia Commonwealth University à Richmond. Auparavant, il a enseigné à l’université de Toronto et à l’Utica College de l’université de Syracuse. Formé à Antigua (où il est né), au Canada et aux États-Unis, il a écrit sur des aspects de l’histoire de l’Afrique francophone et des Caraïbes, avec un accent particulier sur le genre et l’esclavage.